Personnalité sombre d’une perversité sans bornes, Emeric Belasco a fait de son immense demeure perdue dans le Maine l’antre du mal absolu. En organisant des orgies de plus en plus abominables, au cours desquelles la seule limite à la dépravation était l’imagination des convives, Emeric Belasco a concentré entre les murs de sa maison toutes les influences négatives possibles. Jusqu’à ce que de tragiques événements surviennent, après lesquels la propriété a été laissée à l’abandon.
La Maison Des Damnés – Richard Matheson
Deutsch, un millionnaire excentrique au soir de sa vie, rachète la maison à l’abandon pour y mener des recherches sur la vie après la mort. Il promet au Docteur Lionel Barrett et à son épouse Edith, ainsi qu’à deux médiums, Florence Tanner et Ben Fischer, une somme de 100.000 dollars pour chacun d’eux s’ils lui rapportent, en une semaine, les réponses à ses questions.
Dès qu’ils pénètrent dans la maison Belasco, les quatre membres de l’équipe sont frappés par l’ambiance lourde et maléfique qui y règne encore. Très rapidement, ils se mettent au travail afin de comprendre ce qui se passe entre les murs du manoir. Très rapidement aussi, des phénomènes étranges surviennent et la situation commence à échapper à leur contrôle…
La Maison Des Damnés est un roman mêlant surnaturel et horreur dans le décor classique d’une maison réputée hantée.
Le roman, publié en 1971, est – ce qui est pour moi un avantage – plus lent – et surtout moins tarabiscoté – que les œuvres fantastiques actuelles, qui pêchent souvent par excès de rythme et de complication au point d’en devenir invraisemblables et de perdre le lecteur dans un océan de perplexité et d’ennui.
Le scénario élaboré par Richard Matheson, l’auteur de Je Suis Une Légende, ne présente pas d’invraisemblances majeures. Il reste en même temps très convenu. Si aucun ennui ne m’a rendu cette lecture pénible, aucune surprise véritable n’est venue non l’émailler.
La Maison Des Damnés est une lecture (un peu) distrayante et (surtout) très dispensable. Sauf peut-être pour les férus du genre, dont je ne fais pas (ou plus…) partie.
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