La Peau De Chagrin – Honoré De Balzac

Ruiné, Raphaël de Valentin ne voit d’autre issue à son infortune que le suicide. Avant de consommer celui-ci, ses pas le mènent chez un étrange antiquaire qui, au milieu de mille et une merveilles, possède une étrange peau de chagrin. Celle-ci, affirme-t-il, a le pouvoir de réaliser le moindre désir de son propriétaire. Mais, préviens le vieil homme, chaque désir exaucé réduira la taille de cette peau, jusqu’à disparaître complètement, emportant avec elle la vie de son propriétaire.

La Peau De Chagrin – Honoré De Balzac

Incrédule, Raphaël ne résiste cependant pas à l’envie de s’emparer de la peau. Lorsque le premier de ses désirs se trouve exaucé, il comprend qu’il a entre les mains un objet d’une terrible puissance, capable de faire son bonheur autant que son malheur.

Faute de parvenir à user intelligemment de la peau de chagrin, la vie de Raphaël devient rapidement un véritable enfer. Chacun de ses souhaits, immédiatement exaucé, consume d’autant sa vie et il n’a d’autre solution que d’essayer de s’interdire tout désir, toute envie, pour ne pas réduire la taille de la peau et, en même temps, son espérance de vie…

Conte aux accents fantastiques, La Peau De Chagrin met en balance deux rêves aussi vieux que l’humanité : la puissance et la longévité. Deux rêves qui sont ici inconciliables, chacune n’étant possible, dans le roman de Balzac, qu’au détriment de l’autre.

Le thème de La Peau De Chagrin, son traitement sous l’angle d’une fable fantastique, promettaient beaucoup. Mais le style ampoulé de Balzac, ses innombrables et interminables digressions, ses références historiques, scientifiques et autres transforment son conte en une pénible lecture, dont la trame ne cesse de s’effilocher au fil des pages et qui, à l’image de la peau de chagrin, se réduit finalement à peu de chose.

Après Le Père Goriot, La Peau De Chagrin est ma deuxième rencontre ratée avec Honoré De Balzac. Je suis persévérant, mais je crains qu’il n’y en ait pas de troisième, tant le style de l’écrivain est hors de mes goûts littéraires…